Le cheval peut souffrir d’ulcères à des endroits différents de son tractus digestif : bien sûr au niveau de l’estomac, mais aussi au niveau de la sortie de l’estomac (le pylore), de la partie proximale (juste après le pylore) du duodénum, voire même au niveau du gros intestin (micro-ulcères associés à un phénomène inflammatoire chronique).
Si on se concentre sur l’estomac, deux localisations sont observées : dans la partie non sécrétante de l’estomac (partie supérieure) et dans la partie sécrétante de l’estomac (partie inférieure et pylore). On estime que 80% des ulcères observés sont localisés dans la partie non sécrétante de l’estomac. Ils représentent donc la grosse majorité des ulcères chez le cheval.
Ces localisations différentes sont liées à des causes différentes d’apparition des ulcères. Ainsi, les ulcères de la partie non sécrétante de l’estomac sont des ulcères liés en partie à l’alimentation du cheval ou plutôt à un management inadéquat de l’alimentation de ces chevaux. Les ulcères de la partie sécrétante sont liés à la dégradation du mucus protecteur qui tapisse cette paroi. La synthèse et la qualité de ce mucus sont altérés par des phénomènes infectieux, des stress intenses et/ou le résultat d’effets secondaires de certains médicaments, par exemple, les anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Pas de secret, le seul moyen de déterminer la localisation des ulcères gastriques : c’est l’endoscopie. Cette méthode d’investigation permet à la fois de déterminer la localisation des ulcères, de les dénombrer et de leur attribuer un grade de sévérité.
Selon l’échelle EGUC (la plus utilisée), on qualifie l’atteinte de l’épithélium gastrique en 4 grades :
Aucune altération.
Muqueuse intacte mais présentant des zones d’hyperhémie (augmentation de la vascularisation) et/ou des zones d’hyperkératose (épaississement de la muqueuse).
Plusieurs foyers de petites lésions.
Plusieurs foyers de lésions étendues.
Des lésions étendues avec localement des ulcérations profondes apparentes.
Chez le poulain, les symptômes les plus fréquents sont la diarrhée et la baisse d’appétit, associés ou non à du bruxisme (grincements de dents), à de l’hypersalivation et des coliques.
Chez l’adulte, la sévérité des ulcères gastriques n’est pas toujours en adéquation avec l’intensité des symptômes manifestés, et il peut y avoir de grandes disparités d’expression pour un même niveau de gravité. Les symptômes sont diversifiés, notamment des changements dans le comportement alimentaire tels qu’un appétit inconstant, une consommation frénétique des aliments concentrés suivie d’un arrêt soudain, ou encore des signes de coliques et un refus de s’hydrater. Des signes de douleur lors du sanglage, des réactions défensives à l’utilisation des aides, une réticence à avancer, ou un inconfort manifeste lors du franchissement d’obstacles (plaintes pendant le saut, refus, manque de respect des barres) sont aussi des indicateurs pertinents. Dans les cas plus graves, on peut noter des crises de coliques avec un décubitus prolongé, une perte de poids, un pelage terne, du bruxisme et de la diarrhée.
L’exercice est considéré comme un facteur de risque. Il s’agit d’un niveau d’intensité et de durée d’effort que l’on trouve uniquement chez les athlètes de haut niveau, tels que les chevaux de course, d’endurance et de concours complet de niveau international. Ce phénomène s’explique par une plus grande part de temps consacrée à l’effort et une part réduite pour la consommation de fourrage. Les soigneurs réduisent souvent volontairement l’ingestion de fourrage pour éviter de surcharger le système digestif. De plus, des phénomènes mécaniques associés aux allures rapides, tels que l’augmentation des pressions intra-abdominales et intragastriques, prolongent l’exposition de la muqueuse non sécrétante à un pH acide.
Au niveau de l’alimentation, on se focalisera sur trois risques majeurs : les périodes de jeûne, la fermentation gastrique des sucres solubles et facilement fermentescibles et le manque d’eau.
Comme mentionné précédemment, la prévention efficace des ulcères chez les chevaux dépend largement de notre gestion de leur hébergement. Il est crucial de permettre au cheval de manifester un comportement alimentaire varié qui occupe une part significative de sa journée.
Cela permettra un accès libre à une variété de fourrages : foin, paille et herbe. Pour les fourrages secs, une attention particulière sera accordée à leur teneur en sucres solubles. La réalisation d’une analyse du fourrage est le seul moyen de déterminer cette teneur. On favorisera également le foin qui contient plusieurs variétés herbacées, ainsi que le foin de luzerne et de fétuque, plutôt que le foin de ray-grass, très productif mais dont la haute teneur en sucres tend à augmenter au détriment des protéines.
On utilisera des aliments concentrés qui n’ont subi que peu de traitements technologiques, dont la structure et la présentation ralentisse la vitesse d’ingestion et favorise la salivation comme notre Equimix Relax par exemple
Equimix Relax
Ce muesli, dont la teneur en énergie est limitée, est conçu spécifiquement pour stimuler la salivation et ralentir la consommation, favorisant ainsi une digestion plus efficace et diminuant le risque de troubles gastro-intestinaux fréquents chez les chevaux prédisposés aux problèmes digestifs.
De plus, grâce à sa formulation équilibrée, ce muesli est parfaitement adapté aux chevaux en travail léger à modéré, leur offrant l’énergie nécessaire sans excès.
Il existe à l’heure actuelle une innovation technique qui a démontré ses effets au cours d’études de terrain dans plusieurs pays et d’études menées au sein d’une clinique équine reconnue en France. C’est la technologie Fermaid ease 187®. Le Fermaid ease a démontré son efficacité dans la prévention et le traitement seul pour les grades 1 et 2 et en poursuite d’un traitement à base d’oméprazole pour les grades plus élevés. Le mode d’action du Fermaid Ease passe par un effet tampon direct, la modulation de la réaction de la réponse inflammatoire de l’épithélium lésé et la régénération de ce dernier. Nous utilisons le Fermaid Ease dans notre Digestvit.
Digestvit offre un soulagement rapide, chez les chevaux souffrant d’ulcères gastriques de grade 1 et 2, grâce à son contenu en bicarbonate de sodium. De plus, la technologie Fermaid Ease® ,qu’il contient, aide à la cicatrisation des zones affectées. Dans le cas d’ulcères gastriques de grade supérieur à 2, Digestvit peut être utilisé en complément du traitement médical prescrit par le vétérinaire pour en prolonger les effets et prévenir la formation de nouveaux ulcères. Le diagnostic d’ulcère doit toujours être évalué par votre vétérinaire.
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